Articles tagués “femme

Image

Bouton d’Amour

motsdemoi02


nos mères ont bien fait de brûler leurs soutien-gorges !!!

Authentique_manuel_pour_femmes_en_1960


Ma part féminine

Un plaisir saphique. J’avais envie d’une femme, pas une en particulier mais je voulais être touchée, léchée, caressée par une femme. Sentir sa peau sur la mienne, sentir ses seins sous ma langue, son sexe sur le mien… fantasme, désir,  auquel je réservais mes nuits de rêves érotiques depuis si longtemps. J’avais enfin ouvert la porte à mes envies et lui était là pour les réaliser, pour me rassurer.

Pour assouvir ce fantasme, il me fallait me laisser aller, me laisser diriger, moi, qui vivait sous contrôle, de tout,  de me sentiments à mes désirs …Il me fallait intégrer cette part sombre et cachée de la nuit, de la vie. Il me fallait aller au devant mon fantasme, il me fallait être dans ces lieux où tout est permis.

Une soirée en club pour voir le monde libertin, pour comprendre, pour entendre les râles de plaisir de tous ces gens que je ne connaissais pas mais qui partageaient leurs plaisirs avec moi, devant moi. Je regardais ces 2 femmes se touchant, se léchant, riant de leurs désirs, j’avais envie de les rejoindre. Mes seins se tendaient, mes lèvres se gonflaient d’envie, et mes mains tremblaient de les toucher. Mais ma tête, ma tête…

Et puis première rencontre, se parler, se détendre, rire, et enfin elle qui me prend la main, me touche, me caresse.  D’abord un bras, tendrement, les peaux qui se respirent, les frissons de désirs  et puis sa langue dans ma bouche, sa main qui descend, qui effleure, ces doigts qui cherchent mais qui savent où aller, et cette jouissance, cet orgasme, violent.

Enfin,  prendre son temps, toucher, caresser, lécher, découvrir …sentir son corps chaud qui  profitait du mien, elle jouissant de moi, mes mains dans les siennes, ses seins dans ma bouche…il était là mon fantasme, elle était là ma réponse à toutes ces nuits.

J’avais envie d’une femme, mais plus que tout, mon amour,  avant de m’endormir prés de toi, contre toi, ce sont tes mains, ton sexe, ta bouche qui devaient me toucher en dernier, je suis à toi, faite pour toi.


Premier pas… Libertine alors?

Trouver une réponse claire à mon nouveau statut … suis-je libertine ? ou ne fais-je que répondre à quelques fantasmes inavoués ?

Il y a peu un libertin de longue date et ayant fait de cet état un art de vivre me disait : « parle à ton homme et dis lui que tu es libertine, c’est comme lui dire « Je t’aime ». Drôle de conception de l’amour que de jouir d’autres mains, d’autres langues, de femmes et d’hommes…Et puis un jour, une après midi, loin de tout ce qui faisait notre quotidien, mon quotidien… j’ai compris : il était là, il jouissait de me donner à d’autres, et je jouissais de le donner à d’autres…mais nous ne donnions que nos corps pour le plaisir alors que nos cœurs s’unissaient encore plus dans cette extase !

Ce premier week- end où je découvrais le libertinage (de façon inattendue), je n’étais là que pour profiter de mon homme quelques jours, je ne rêvais que de faire l’amour avec lui, de baiser avec lui, de laisser mon corps nu lui inspirer des envies sulfureuses, je rêvais de liberté mais venue de ces bras, de sa langue, de son sexe … et puis tout à basculé quand j’ai compris où nous étions : une chambre d’hôte naturiste… et libertine :  tous les couples qui nous entouraient, se regardaient, se séduisaient, se fantasmaient sous mes yeux, et moi je devais faire sauter les verrous si je voulais les rejoindre dans cette danse si particulière.

Alors c’était maintenant, c’était avec eux, avec ce couple si charmant, et si libéré … 24 h avec eux et tout à basculé, mon corps luttant contre ma tête, mes fantasmes luttant contre mon éducation, mon passé et mon présent, celui que j’aimais et ceux que j’avais aimé…aucun d’eux n’avait fait soufflé un vent de liberté tel que celui là ! Ainsi me voilà, nue, les yeux bandés, offerte aux mains de ce couple. Mon homme, si attentif, qui savait si bien que pour moi il s’agissait d’une porte lourde à pousser, était là. Adossée à lui, une main dans la mienne, l’autre me caressant tendrement, il m’a laissé ressentir mon corps au plus profond de mon ventre et repousser mes limites.

Mon homme, mon rocher, mon amour, mon aimé, j’avais peur de te trahir mais mon corps ne répondait plus qu’aux caresses, aux langues de ce couple. Tu m’as donné, souriant, confiant, aimant,  mais mon corps et mon cœur n’ont jamais été aussi tendu vers toi !!!

J’ai joui d’elle, d’eux, de toi qui me regardais…

Après, bien après, de retour dans notre nid, je me suis senti pleine, entière. Cette liberté nouvelle, cette possibilité entrouverte que nos corps pouvait être un terrain de jeu pour grands enfants, que mon corps pouvait être fais pour le sexe sous d’autres formes que celles connues, que je pouvais en tirer aussi des plaisirs tels que je pouvais en défaillir …

Alors, maintenant,  je pouvais ouvrir la porte à mes fantasmes…j’avais envie d’une femme !